Le photovoltaïque : un secteur prometteur ?

Un rapport réalisé par l’Ademe intitulé « Étude technico-économique filière photovoltaïque française : bilan, perspectives et stratégie », fait état de l’intérêt à investir dans le photovoltaïque… à partir de 2020. Info-Industrielle vous apporte des éléments de réponse.

Le photovoltaïque : des coûts en diminution

A l’instar de l’ensemble des nouvelles technologies qui débarquent sur le marché, le photovoltaïque (PV) était onéreux lors de son arrivée. Cependant, le rapport montre que les coûts ont diminué de manière régulière entre 2007 et 2014.

Cette baisse des coûts a pour principale origine la concurrence qui s’est installée entre les pays constructeurs « historiques » de composants et la Chine.

Les prix ont ainsi été divisés par 4 au cours de la période. Une baisse qui se poursuit encore à l’heure actuelle, ce qui laisse entrevoir des opportunités à l’avenir. A l’horizon 2025, les coûts du PV devraient encore diminuer d’environ 35% par rapport ceux enregistrés en 2014.

L’autoconsommation moteur de l’investissement

Si le photovoltaïque séduit de plus en plus de particuliers et d’entreprises, c’est qu’il profite de nombreux avantages.

L’autoconsommation signifie ne plus faire appel aux fournisseurs en électricité. On produit sa propre énergie, soit pour sa consommation personnelle ou la revente. Il devient par ailleurs possible de se prémunir contre toute hausse de prix du détail. Le photovoltaïque garantissant une stabilité du kWh pendant environ 25-30 ans. Soit le durée de vie de vos équipements.

Selon le rapport, l’autoconsommation d’électricité devrait bénéficier de la hausse de prix de l’électricité. Une situation dont certains bâtiments situés dans le sud de la France pourraient profiter. En effet, dans le cas où au moins 70% de l’énergie produite est autoconsommée, des grandes toitures deviendraient rentables d’ici 2021.

On parle ici de grandes toitures, la rentabilité est évidemment fonction de la taille des installations. Les entreprises seront donc avantagées par rapport aux habitations. On estime, pour les particuliers, que le seuil de rentabilité sans subvention devrait être atteint en 2020, toujours dans le sud, et selon le taux d’autoconsommation.